vendredi 22 novembre 2013

Le climat bipôlaire

Un collègue a prévenu qu'il pleuvait...ok c'est con, ce jour-là je n'avais pas pris mon parapluie. Bizarre ce matin il faisait super beau, je devais me cacher derrière poteau pour ne pas avoir trop chaud.

J'ai compris quand je suis sortie...je me suis pris pleiiiiin de pluie battante dans la face. Je me suis réfugiée contre un bâtiment avec d'autres sdf (super). J'ai mis mon gilet, parce qu'en plus il faisait froid. J'ai attaché mes cheveux...trop relou je les avais lavés et lissés le matin...et je me suis décidée à braver la tempête...en 1mn chrono j'étais trempée de la tête aux pieds. J'ai essayé de me protéger le visage en tenant un sac plastique au-dessus de ma tête...le sac qui contenant la papaye que ma chef m'avait offert dans la journée :) trop sympa. La galèèèère d'attendre que le feu piéton passe au vert (en fait ici le bonhomme passe au blanc). Deuxième galère pour attendre à un deuxième passage piéton...j'appuie sur le bouton et je me recule en-dessous d'un arbre pour m'abriter. Mauvaise idée :) les gouttes glissent dans les feuilles puis directement dans ma nuque oh là là...le feu passe enfin au vert (enfin au blanc) et je commence à traverser. Il y a tellement d'eau à l'autre bout du passage piéton qu'il faut aller plus loin pour retrouver le trottoir. Je me dirige cers l'arrêt de bus et je maudis les américains de ne pas avoir systématiquement d'abris bus. Je me dis que je vais bien m'amuser à attendre le bus...et là un bus passe, j'essaie de distinguer la direction : emergency bus ! Ouh là à ce point là ! Le chauffeur me voit et s'arrête après l'étendue d'eau qui recouvre la chaussée. Ouf c'est mon bus. Je monte, j'avance vers le fond et un vieux mec bizarre me dit : "hay mucha lluvia", moi "euh si si". La clim' me glace le sang, j'ai de l'eau partout, comme si j'avais sauté dans une piscine toute habillèe...j'ai toujours ma papaye et je suis sur le chemin du retour, je pense au sèche-cheveux et à la serviette qui m'attendent à l'appart. Tout ira bien...



Ma collègue guatemaltèque appelle ça le climat bipôlaire.

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