lundi 4 novembre 2013

Le grand départ !

Courte nuit, levée à 6h, une douche, valises chargées. Pas le temps de manger. Ma mère me fait un thé que je n'aurais pas le temps de boire. En route vers l'aéroport.
Arrivée sans encombre, en même temps des embouteillages un dimanche à 7h c'est assez rare.

Terminal 2C, porte 10 pour American Airlines. Je me suis enregistrée en ligne la veille, j'ai bien galéré d'ailleurs, il fallait encore remplir un formulaire, donner plusieurs fois mon numéro de passeport. Comme si j'allais l'oublier le temps de charger la page suivante. On se dirige donc vers les guichets "online check-in". On écarte gentiment mes accompagnants pendant "l'entretien de contrôle". Premier contrôle du visa J-1 et du DS2019. On me demande si j'ai bien fait mes valises toute seule, si je les ai bien gardées sous mon nez depuis qu'elles sont faites (tu penses, j'ai que ça à faire de surveiller mes valises), si je possède des appareils électroniques, si je les ai prêtés à quelqu'un ou si je les ai fait réparer récemment. Je laisse ensuite mes valises (excédent bagage 75 dollars payés en CB).
Le temps de prendre un café pour dire au revoir à ceux qui m'ont accompagnés, el padre et mon chéri. Alors là, vous imaginez la crise de larmes, de fatigue et de tristesse de s'exiler loin de ceux qu'on aime. C'est la phase où on ne fait que quitter : le dernier boulot, les collègues, les amis, la famille, le chat, la maison, les habitudes et les repères (le mauvais temps et le RER A aussi). Je passe le contrôle des passeports en larmes, puis la sécurité.

Le contrôle aléatoire tombe sur ma valise cabine. La honte :) les havaianas, les repettos (ça, ça va) la boîte à bijoux, le sac de chargeurs, de câbles et de prises, la petite mallette d'ombres à paupières (ce n'est que de la poudre, les paillettes ? Ah oui les paillettes c'est aussi de la poudre), les sacs vides ? C'est pour au cas où (grand sourire), 3 paires de lunettes de soleil etc etc. Echange très sympathique. Après m'être ravitaillée en kinder, c'est parti pour l'avion.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire